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Extraits de l’étude « Mirrors or movers? »[1] du Media CSR Forum

 

Figure 14 : Les trois finalités potentielles des contenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : p. 19 de l’étude « Mirrors or movers? »

 

 

Figure 15 : Les six modes d’influence selon la finalité des contenus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : p. 27 de l’étude « Mirrors or movers?»

 

 

La structure des univers fictionnels[2]

 

« (…) Ce travail de densification de l’univers fictionnel, les séries télévisées ont la possibilité de l’accomplir de manière plus approfondie, plus réfléchie, plus minutieuse que d’autres textes fictionnels : les séries, essentiellement parce qu’elles disposent du temps et du volume nécessaires, peuvent enrichir leurs univers fictionnels d’une façon que seuls peut-être les grands cycles littéraires fictionnels peuvent égaler (Besson, 2004). Pour mieux comprendre les différents procédés par lesquels une série peut densifier son univers, précisons avec Dolezel (1998) la composition d’un univers fictionnel : celui-ci peut être représenté selon l’auteur par trois anneaux concentriques formant le monde où se déroule l’action. »

 

Figure 16 : La composition d’un univers fictionnel (Dolezel, 1998)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le premier réunit l’ensemble des éléments de l’univers fictionnel explicitement cité par le texte fictionnel. Par exemple, la maison du 221B Baker Street de Londres appartient au premier cercle de l’univers fictionnel des aventures de Sherlock Holmes. Ce premier domaine "represents the solid core of the fictional world" (1998: 182).

Le deuxième anneau est empli de faits et de territoires supposés par le texte fictionnel ; par exemple, la totalité du Londres de la fin du XIXe siècle est implicitement supposée par Conan Doyle, de telle sorte qu’il peut à tout moment citer tel quartier ou tel bâtiment sans surprendre le lecteur. Le troisième cercle est composé d’un ensemble d’éléments divers et variés, qui peuvent surgir sans que le lecteur s’y attende mais sans qu’il soit vraiment surpris. Par exemple, l’identité soudain révélée d’un personnage que l’on connaissait sous un premier nom appartient à ces traits auxquels l’auteur peut faire appel dans le cours de son récit. Il est bien entendu que ce rapport entre trois parts de l’univers fictionnel est labile et souple, sujet à de continuelles révisions. »

 

« C’est bien sûr de l’évolution du noyau que dépend la densification de l’univers fictionnel : quand celui-ci devient plus consistant spatialement aussi bien que temporellement, quand ses relations avec son domaine implicite sont mieux stabilisées, quand les relations entre événements et personnages sont plus fermes et nombreuses, il érige un être subtil cependant familier auquel le lecteur peut plus facilement s’identifier. Bien sûr, la densification de l’univers fictionnel peut se dérouler de plusieurs façons : par l’exemplarité de cas indépendants extraits de l’espace extérieur, par la transformation de la valeur du noyau, par l’extension de celui-ci qui peut absorber son domaine implicite, par la démultiplication individualisée de ce noyau ou encore par une complète transformation de sa structure générale. Illustrons ces différents cas avec les séries Law & Order (1990-2010), The Simpsons (1989-xx), NYPD Blue (1993-2005), Six Feet Under (2001-2005), Battlestar Galactica (2004-2009). Nous verrons ainsi à l’œuvre la « pulsion de complétude » (Besson, 2004) des producteurs contemporains de série télévisée. (…) »

 

 

 

Résultats d’audience de la fiction 2013

 

Figure 17 : Les dix meilleures audiences de la fiction en 2013 en France[3]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’année 2013 est marquée par de fortes disparités de la consommation de la fiction télévisuelle dans les cinq pays européens.

Pour la première fois depuis 2010, le palmarès en France fait apparaître une parité de succès entre productions américaines et productions nationales :

  • La fiction américaine enregistre, pour la première fois depuis trois ans, un renouvellement des titres prisés du public, avec l’entrée de deux nouveaux programmes (…) au détriment notamment de la série Les Experts et de ses déclinaisons, présentes dans le palmarès depuis 2006 ;

  • Les succès de la fiction nationale sont portés par des nouvelles productions représentant les deux extrêmes des modèles économiques de l’industrie de la fiction : les formats courts de comédies (PEPS’s et Mes chers voisins) et les coproductions internationales (Jo et Crossing Lines) ;

  • (…) Pour la quatrième année consécutive, seules des fictions diffusées sur la chaîne TF1 figurent dans ce classement.

 

 

 

Les exportations de fictions françaises

 

Figure 18 : Les ventes de fiction françaises à l’étranger[4]
(en millions d’euros)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les showrunners

 

Figure 19 : Infographie : Les six grandes familles de showrunners[5]
 

« A la fois scénaristes-producteurs, ce sont les piliers du nouvel âge d'or des séries américaines. Pour vous faire découvrir les créateurs de The Wire, Boardwalk Empire ou  des Soprano, on les a classés en six grandes familles. »
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Etude du CSA sur les femmes dans les séries françaises et américaines

 

Figure 20 : Représentation graphique comparée de la représentation des femmes

dans les séries françaises et américaines (extrait de l’étude du CSA – novembre 2013)[6]

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Placement de produit

 

Figure 21 : Bandeau explicatif et pictogramme « Placement de produit »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] « Mirrors or Movers? Framing the debate about the impact of media content », Media CSR Forum, 13/06/2013.

[2] Esquenazi (Jean-Pierre). « Pouvoir des séries télévisées », Communication, 25 février 2014. (§ 39-42).

[3] « Les audiences de la fiction dans les grands pays européens en 2013 », CSA, 02/06/2014.

[4] Poussielgue, Grégoire. « Les séries françaises font une percée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ». Les Echos, 13/09/2013.

[5] « Infographie : Les six grandes familles de showrunners », Télérama.fr, 2/04/2012

[6] « La place des femmes dans les œuvres audiovisuelles (fictions TV), approche comparée entre fiction française et américaine » Les études du CSA, 22/11/2013. (p. 13).

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"Les enjeux de responsabilité associés aux séries télévisées"

Réflexion sur la notion de divertissement responsable,

dans le contexte audiovisuel français

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