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Mémoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Des séries comme 24 heures et Homeland ont glorifié la torture pour toute une génération, mais il y a une énorme différence entre la représentation dramatique créée par les scénaristes et son utilisation réelle par des agents du gouvernement dans des salles de tortures. » [1]

 

Cette phrase est extraite de la déclaration que Kate Allen, directrice pour le Royaume-Uni d’Amnesty International, a faite le 13 mai 2014. A l’occasion des trente ans de la Convention des Nations unies contre la torture, l’ONG a réalisé une enquête internationale auprès de plus de 20 000 personnes dans 21 pays. Le constat dressé s’est révélé très alarmant : 36% des personnes interrogées considèrent que la torture est « parfois nécessaire et acceptable afin d’obtenir des informations pour protéger la population ». Pour Amnesty International, ce soutien populaire à la torture est lié à la popularité de certaines séries télévisées, notamment des séries d’espionnage, qui contribuent à normaliser, en les glorifiant, ce type de sévices.

 

Le lien peut sembler incongru entre un contenu audiovisuel censé nous divertir et un sujet aussi critique que la pratique de la torture, proscrite par le droit international depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La très sérieuse ONG œuvrant pour le respect, la défense et la promotion des droits humains dans le monde dénonce pourtant explicitement l’influence négative de ces fictions sur notre perception, notre conception ou même notre vision de ce monde.

Cet impact constitue une externalité propre à l’univers fictionnel. Or, s’il y a externalité, cela sous-entend qu’il y a des enjeux de responsabilité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] « Amnesty dénonce la ‘glorification’ de la torture à la télévision », Le Monde, 13/05/2014.

 

Introduction

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ATTENTION

Cet extrait comprend des passages violents ne convenant pas à un public vulnérable.

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(c) Extrait de la vidéo "Primetime Torture Project: An Ad for Torture - Season 7 of 24" de Human Rights First.

>> Voir la vidéo complète

Lecture linéaire du mémoire

"Les enjeux de responsabilité associés aux séries télévisées"

Réflexion sur la notion de divertissement responsable,

dans le contexte audiovisuel français

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