








Mémoire > 3ème partie / Les séries en tant que divertissement reponsable : un choix stratégique des chaînes
En 2011, le rapport Chevalier soulignait déjà que la fiction française se trouvait à un moment charnière : les récents succès de certaines séries à l’étranger semblent le confirmer. Mais pour confirmer ce renouveau, ce réveil des séries télévisées françaises, il nous est apparu que de nombreux challenges restent à relever.
« Au-delà de la crise [que la fiction française] a pu traverser, crise éditoriale autant que financière, elle fait désormais face à un véritable défi : celui de sa mutation en regard des enjeux de la série »[1].
Nous aimerions citer ici, assez paradoxalement peut-être, une réflexion de Pierre Bourdieu au sujet des « révolutions symboliques », celles qui sont menées par les artistes notamment. Il s’agit pour lui de révolutions « qui touchent aux structures mentales, c'est-à-dire qui changent nos manières de voir et de penser »[2]. De ce que nous avons observé, les séries télévisées présentent toutes les caractéristiques pour contribuer à ce type de dessein. Pierre Bourdieu signale ensuite que, par le simple jeu de la concurrence, la télévision s’interdit toute revendication de la sorte. Et de conclure ainsi : « Elle [la télévision] est parfaitement ajustée aux structures mentales du public »[2].
Nous pensons justement que le rôle de la télévision, et des séries télévisées en particulier, n’est pas, ne devrait pas être, de conforter les téléspectateurs dans leurs habitudes de pensée. Ou du moins, en complément du positionnement tout à fait respectable de TF1, chaque chaîne devrait se sentir investie de la responsabilité d’élever la qualité de ses programmes, ici les divertissements du genre sériel, afin de proposer aussi des questionnements moraux. Une expression de Tristan Garcia nous a, à ce propos, fortement marquée :
« Je crois que TF1, France 2 et France 3 restent complètement sous condition de ce qu’était l’ORTF. L’idée que la télévision n’est vraiment pas là pour susciter des interrogations morales, mais pour enseigner.
Et je crois qu’en fait, c’est une mécompréhension totale de ce qu’est une série télévisée. » [3]
A la lumière des travaux que nous avons menés et sans prétendre avoir une connaissance exhaustive du sujet, nous souhaitons partager ici quelques réflexions pour mener à bien une telle transition générale du PAF vers des « séries de qualité ». Nos recommandations s’adresseraient en premier chef aux chaînes elles-mêmes, puisqu’elles sont « à la fois à l'origine et au bout du processus »[4], mais aussi aux instances de réglementation (CSA et ministère de la Culture par exemple) ainsi qu’à l’ensemble de l’industrie audiovisuelle.
Avoir une ambition sérielle
Tout d’abord, au vu de l’engouement suscité par les séries télévisées en France et dans le monde entier, des enjeux culturels pour la France et pour le secteur des industries culturelles et créatives, des talents qui ne demandent qu’à s’exprimer, nous pensons qu’il est primordial qu’une réelle ambition artistique en matière de série télévisée soit promue. Sans parler de domination culturelle, il est grand temps que les fictions françaises s’affirment tant sur la scène nationale qu’internationale. Pour ce faire, il faut que l’on parvienne à déterminer et à déployer ce qui serait la French Touch dans le domaine sériel. Comme l’évoquait Françoise Laborde :
« (…) il y a sans doute en France la nécessité de retrouver des formes d’écriture qui pourraient être plus conformes à la façon dont s’exprime notre culture, notre façon de penser etc. On peut le déplorer mais c’est vrai que ça n’existe pas. » [5]
Nombreux sont les auteurs qui invoquent la « réhabilitation » du genre sériel. A l’instar de Jean-Pierre Esquenazi, nous en appelons à reconsidérer la « valeur esthétique, sociale et politique des séries »[6]. L’auteur invite à envisager ces objets télévisuels avec une rigueur identique à l’appréciation des autres « formes culturelles soi-disant plus "pures" ». Nous espérons modestement en avoir également convaincu notre lecteur.
Pour le scénariste Frédéric Krivine[7], co-créateur d’Un Village Français, l’Etat a clairement un rôle à jouer dans l’avènement de cette ambition sérielle. Lorsqu’il y aura davantage d’argent public consacré aux séries, il y aura davantage de fictions et mathématiquement davantage de bonnes séries.
En outre, afin d’asseoir la légitimité du genre sériel, il faut le considérer, le valoriser, le fêter. Il existe plusieurs festivals dédiés aux séries télévisées (le Festival Séries Mania au Forum des images à Paris, le Festival Série Séries à Fontainebleau, le Festival de la fiction TV de La Rochelle) ou aux programmes audiovisuels (le Festival international de programmes audiovisuels – FIPA – à Biarritz, le Festival télé de Monte Carlo), résultant de l’engouement des professionnels et des amateurs. Le journaliste Alain Carrazé[7] souligne justement qu’il n’y a pas, en France, d’équivalent aux Emmy Awards ou Golden Globes américains, ni de Césars (pour le cinéma) ou de Molières (pour le théâtre) pour les séries télévisées. Il nous semble que la création d’un grand prix de la fiction française et/ou le soutien au développement d’au moins l’un de ces Festivals contribueraient à valoriser une nouvelle ambition sérielle française.
Adapter le cadre réglementaire aux nouveaux usages
Le rôle du CSA est indéniablement nécessaire, et les outils actuels semblent efficaces en matière de protection de la jeunesse et des mineurs. En revanche, les réglementations qui existent pour les chaînes peuvent sembler parfois obsolètes en regard des évolutions permanentes de « consommation » des programmes (le visionnage des séries ne se fait plus le soir en famille). Aussi la fragmentation des audiences peut-elle être interprétée comme une « externalisation »[8] du pouvoir de la télévision : auparavant le téléspectateur était « rivé » à son écran de télévision, maintenant il emporte celle-ci avec lui, renforçant sa présence à ses côtés au quotidien. Avec Internet, les contraintes liées à la programmation hebdomadaire des séries par les chaînes sont aisément contournées. Les règlementations doivent intégrer ces évolutions et anticiper au maximum celles à venir.
Nous pourrions aller jusqu’à imaginer l’établissement d’une Commission associant auteurs, scénaristes, producteurs, réalisateurs, diffuseurs, associations de téléspectateur et CSA en vue de partager les bonnes pratiques et les pratiques innovantes en matière d’enjeux de responsabilité des séries télévisées. Une telle Commission pourrait être accompagnée d’un fonds de dotation commun visant à favoriser la création sérielle française de qualité.
Faire évoluer l’écosystème du PAF
Si la temporalité est une des caractéristiques du genre sériel, c’est aussi l’un des principaux écueils de la création française. En effet, il faut « 3 à 5 ans pour faire une série »[9], ce qui ne les ancre pas directement « dans notre quotidien »[10] et ne facilite pas l’établissement d’un attachement de la part des téléspectateurs. Cela ne correspond pas non plus aux conditions de diffusion des chaînes étrangères. Il faudrait faire évoluer l’écosystème audiovisuel français afin de s’aligner sur des rythmes de production beaucoup plus serrés. Aux Etats-Unis, les calendriers sont annuels et extrêmement structurés. Il est vrai que leurs capacités de production sont sans commune mesure avec les nôtres, mais des investissements et une réorganisation de nos infrastructures pourraient sans doute contribuer à rééquilibrer les choses.
Par ailleurs, selon Mathieu Béjot, délégué général de TV France International, les séries françaises sont trop formatées et manquent de diversité :
« Aujourd'hui, la fiction française est très centrée sur le prime time, alors qu'il nous faudrait aussi des séries de journée et d'access, comme le font les Américains ou les telenovelas en Amérique latine. » [7]
Ce manque de diversité est en partie dû, selon Manuel Raynaud[11], à la structure même du PAF : alors qu’à l’étranger, aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne par exemple, il y a jusqu’à quatre à six programmes diffusés au cours d’une soirée, les grilles de programmation des chaînes françaises sont organisées d’une telle façon qu’elles ne proposent qu’un ou deux programmes entre 21h et minuit. Ainsi formatées, les chaînes n’incitent pas à la création de fictions multiples ou innovantes.
Manuel Raynaud a d’ailleurs mené une analyse comparative entre la France et la Grande-Bretagne en matière de création de fictions. Il a étudié les deux chaînes publiques (France Télévisions et la BBC), ainsi que les deux premières chaînes privées en termes d’audience (TF1 et ITV). Il arrive à la conclusion suivante : tant du côté de la qualité que des quantités produites, la France est en retard. La différence qualitative est visible, pourtant les deux chaînes anglaises ont des programmes « familiaux aussi très niais, mais ils n’ont pas que ça ». Par ailleurs, alors que les obligations de production audiovisuelle sont beaucoup plus strictes au Royaume-Uni (cf. « règle des 120h » de programmes inédits diffusés en début de soirée sur toute l’année), les chaînes dépassent largement leurs quotas de production. On ne peut pas en dire autant en France. Cette analyse doit cependant être légèrement nuancée puisque les chaînes françaises ont des obligations de production cinématographique que n’ont pas les diffuseurs anglais.
Libérer la création et mettre fin à l’autocensure
Cela peut sembler paradoxal dans un mémoire sur le divertissement responsable. Et pourtant, nous considérons qu’en prenant en compte les tenants et les aboutissants des enjeux de responsabilité des séries télévisées, permettre aux talents de s’exprimer plus librement est essentiel.
Aussi, face aux nouvelles pratiques des téléspectateurs « autonomes » que nous venons de citer, les chaînes vont devoir redoubler d’inventivité. Les règles actuelles de déontologie des programmes sont adaptées à un format de télévision qui est en train de disparaître. Tant que les séries se regardent encore en famille, il est normal de vouloir « protéger » les plus jeunes (ou les plus âgés). Or, comme nous l’a indiqué Tristan Garcia[3] : depuis 20 ans, les meilleures séries, américaines en l’occurrence, s’adressent à un autre public, aux actifs, et ne se regardent plus « en famille ». Pour que les fictions françaises puissent gagner en qualité, il semble nécessaire que le cadre réglementaire puisse évoluer en même temps que les modes de consommation.
D’ailleurs, concernant la « signalétique jeunesse » du CSA, signalons le scepticisme du rapport Chevalier. Selon ce rapport, en raison du nombre limité de soirées où les programmes déconseillés aux moins de 12 ans sont autorisés, les diffuseurs sont contraints d’une part de les réserver aux séries américaines et « donc à exiger de leurs consœurs françaises une classification "tout public" ». Les auteurs préconisent que la « signalétique jeunesse » se voit appliquer des quotas de diffusion (60% d’œuvres européennes dont 40% d’OEF).
Sur le fond, les chaînes et les maisons de production ne devraient plus brider ainsi la création (actuellement, « les rares scénarios audacieux sont tués dans l’œuf »[12]) et donner l’impulsion pour inciter les auteurs à faire preuve d’audace dans leurs projets. Pour Martin Winckler, la faiblesse des scénarios des fictions françaises est en partie due au poids de l’histoire de la télévision en France, dont la « tradition pousse les diffuseurs à la prudence et à l’autocensure »[13]. Cette volonté de la télévision de rassurer le public, de l’éduquer, entraîne le fait « qu’il n’y a plus de catharsis possible, plus de débat possible »[9] et conduit à des séries « fades ».
Remettre les scénaristes au cœur du processus créatif
Comme le fait judicieusement remarquer Martin Winckler :
« Tandis que le cinéma est celui des réalisateurs et le théâtre celui des acteurs, les fictions télévisées sont le royaume des scénaristes. » [14]
Aux Etats-Unis, on observe depuis les années 1990 que les scénaristes ont « pris le pouvoir de la création ». En France pourtant, héritage du cinéma, ce sont les réalisateurs qui sont valorisés comme auteurs. Les investissements consacrés à l’écriture représentent 15% du budget de production aux Etats-Unis contre seulement 5% chez nous[15]. Une des forces des séries américaines est le fonctionnement en « pools » d’écriture, supervisés par un showrunner. Cette logique de l’atelier composé de co-scénaristes reste extrêmement rare en France ; pourtant Plus belle la vie semble incarner l’exemple parfait de sa réussite. Le directeur de la fiction de Canal+, Fabrice de la Patellière en appelle ainsi au développement de cette pratique : « les auteurs doivent se mettre autour d'une table et travailler ensemble, même si ça demande de l'humilité »[7].
Mettre les scénaristes au premier rang est également l’une des recommandations phares du rapport Chevalier. Les auteurs déplorent ainsi que les diffuseurs « court-circuitent » les étapes de développement entre scénariste et producteur, étapes qui sont d’ailleurs largement sous-financées.
« Dans les grands pays producteurs de séries, le métier de scénariste s’est ainsi complexifié, ramifié et organisé depuis longtemps avec la mise en place de systèmes d’atelier à l’efficacité redoutable. Cette spécialisation reflète les nouvelles responsabilités accordées aux scénaristes, au cœur de l’écriture sérielle. » [16]
Miser sur la modernité des sujets
Pour éviter le côté « lisse » des fictions françaises, il est essentiel que celles-ci se positionnent sur des sujets « modernes ». Les « polars », les histoires policières, sont apparemment le genre majoritaire au sein de la fiction française (80%[17]), par son format rassurant pour les diffuseurs. Mais d’autres sujets totalement inédits mériteraient d’être portés à l’antenne et passionneraient les téléspectateurs de la même manière. Chez nos voisins européens, on constate que les séries sociétales sont très plébiscitées. Dans le cadre de sa veille, Catherine Lottier[18] observe qu’en Suède ou au Danemark, par exemple, le fait d’aborder des thématiques modernes fait partie de la culture. Face au constat de cette uniformité sérielle en France, Arte a décidé il y a quelques années de se différencier en misant sur des sujets contemporains, qui sont susceptibles de « déranger ». L’intention est aussi de faire bouger les lignes de la série. Pour Arnaud Jalbert, presque tous les sujets peuvent être abordés du moment que cela est fait en fonction de sa propre morale ou de sa propre éthique :
« Ce qui compte c’est que lorsqu’on aborde des sujets un peu tabous ou des sujets un peu rugueux, c'est de le faire avec sérieux. C'est là où il y a la notion de responsabilité. » [9]
Très récemment, les diffusions de Broadchurch sur France 2 ou encore de Black Mirrors sur France 4 ont laissé penser que France Télévisions repositionnait sa ligne éditoriale. Aussi, des responsables du groupe soulignaient justement l’importance pour le service public d’aller vers ce type de programme :
[A propos de Broadchurch]
« Il n’y a pas de tabous particuliers ou de sujets dérangeants pour les chaînes de France Télévisions, (…) il est de toute façon sain pour une grande chaîne d’aborder tous les grands problèmes de société s’ils sont traités avec les valeurs du service public qui forgent notre identité. » [19]
Tania Khali, directrice des acquisitions des programmes, France Télévisions
[A propos de Black Mirrors]
« C’est évidemment une mission de service public de s’emparer de ces nouveaux sujets – et de le faire via de nouvelles formes : en l’occurrence, une série plutôt qu’un traditionnel débat ! » [20]
Boris Razon, directeur éditorial, France 4
Soulignons cependant qu’il s’agit, pour ces deux exemples, d’acquisitions et non de productions originales…
Investir dans la R&D et l’innovation des formats
Les niveaux d’investissement dans la fabrication des séries ne sont pas suffisants selon Françoise Laborde[5], ni alloués efficacement. Or, elle souligne que ce qui fait la différence, et c’est le cas dans toutes les industries, c’est la recherche et développement (R&D). L’investissement dans l’innovation est, à ses yeux, crucial pour améliorer la fiction française.
Face aux obligations de production, on a pu voir émerger en France les formats courts. Ceux-ci sont amenés à aborder des thématiques sociétales proches des téléspectateurs (Nos chers voisins sur TF1 ; Fais pas çi, Fais pas ça sur France 2 ; ou encore Scènes de ménage sur M6) et sont peut être à ce titre « beaucoup plus représentatives de la société française »[5]. Le renouveau de la fiction française peut également passer par ces nouveaux formats, fortement appréciés du public[21]. Il faut veiller à ne pas les dénigrer et à leur donner toute leur place.
Education aux médias, éducation aux séries
Notre dernière préconisation professionnelle concerne les téléspectateurs. Ce point a été plusieurs fois évoqué lors de nos entretiens. Selon nos interlocuteurs, il est de la responsabilité des médias d’apprendre à leur audience à décrypter le monde des séries, à adopter un regard critique vis-à-vis de ces fictions. L’Education Nationale semble également avoir son rôle à jouer dans ce domaine. A l’instar de Barbara Villez[22] qui suggère que le potentiel éducatif des séries n’est pas suffisamment exploité, nous pensons que les fictions peuvent contribuer à la formation des téléspectateurs-citoyens.
Une remarque formulée par Françoise Laborde va d’ailleurs dans ce sens. Elle remarque qu’aucune série française ne cite par exemple les écoles ou universités dont sont issus les personnages. Or par l’attachement et l’identification, les séries seraient à même de fournir des modèles intéressants aux jeunes téléspectateurs. Les séries américaines sur les milieux médicaux ou sur la police scientifique ont sans conteste contribué à faire naître des vocations. Les seuls « modèles » télévisuels français auxquels peuvent se référer les adolescents sont ceux fournis par les téléréalités. Nous passons à côté d’un outil d’aide à la motivation et d’éducation au choix qui seraient déterminants dans le rapport des jeunes à leur professionnalisation.
[1] Rapport de la Mission Chevalier, op. cit. (p. 62).
[2] Bourdieu (Pierre). - Sur la télévision, op. cit. (p. 51).
[3] Entretien avec Tristan Garcia, co-directeur de la série des séries, collection sur les séries télévisées aux PUF.
[4] Mathieu Béjot cité dans Haushalter, Louis. « Séries françaises : c’est quoi, le problème ? ». Europe1.fr, 12/12/2013.
[5] Entretien avec Françoise Laborde, Membre du CSA.
[6] Note de lecture « Jean-Pierre Esquenazi, Les séries télévisées : l’avenir du cinéma ? », op. cit. (p. 249).
[7] Cité dans Haushalter, Louis. « Séries françaises : c’est quoi, le problème ? ». op. cit.
[8] Jost (François). – Comprendre la télévision et ses programmes, op. cit. ( p. 36).
[9] Entretien avec Arnaud Jalbert, Conseiller de programmes Fiction, Arte France.
[10] Entretien avec Pierre Langlais, Journaliste spécialiste des séries pour Télérama.
[11] Entretien avec Manuel Raynaud, Journaliste, auteur du blog d’Arte Dimension séries.
[12] Winckler (Martin). - Petit éloge des séries télé, op. cit. (p. 81).
[13] Le Naour (Jean-Yves). – Plus belle la vie : la boîte à histoires, op. cit. (p. 26).
[14] Winckler (Martin), ibid. (p. 34).
[15] Aeschimann, Eric. « De ‘Mad Men’ à ‘The Wire’ : le monde moderne vu par les séries ». Le Nouvel Observateur, 9/07/2012.
[16] Rapport de la Mission Chevalier, op. cit. (p. 17).
[17] D’après la productrice Pascale Breugnot, citée dans Haushalter, Louis. « Séries françaises : c’est quoi, le problème ? ». op. cit.
[18] Entretien avec Catherine Lottier, Directrice de la veille et de la prospective programmes, France Télévisions.
[19] Psenny, Daniel. « L’empreinte des séries ». Le Monde, 18/04/2014.
[20] Jarry, Marjolaine. « Voyeurisme et cohabitation avec les morts : quand les séries nous prédisent le pire ». Le Nouvel Observateur, 25/04/2014.
[21] « Etude exclusive sur la fiction française. Près d’1 Français sur 2 a déjà regardé une fiction française en Télévision de rattrapage », Médiamétrie - Communiqué de presse, 5/02/2014.
[22] Villez (Barbara). - Séries télé : visions de la justice, op. cit. (p. 27-28).
3ème partie
3.2. Pistes d'action pour un divertissement responsable
en matière de séries télévisées françaises
Lecture linéaire du mémoire
"Les enjeux de responsabilité associés aux séries télévisées"
Réflexion sur la notion de divertissement responsable,
dans le contexte audiovisuel français